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Historique
Historique de la Communauté Urbaine de Bordeaux
Les bordelais, depuis fort longtemps, ont eu le souci d'organiser leur défense face à l'incendie.
Les "Aediles Incendorium Inxtinguendorum" deviennent successivement, des simples habitants chargés de la surveillance nocturne sous charlemagne, des Gens de Métier au XIIIème siècle, puis les moines, dévoués jusqu'en 1731, date à laquelle apparaissent les premières pompes.
Puis, progressivement, des règles de prévention contre l'incendie sont appliqués. Une organisation plus structurée des secours s'édifie. L'instruction se spécialise.
Une compagnie estinstaurée en 1787. Elle est portée à 27 hommes par une Ordonnance de Napoléon en 1808. Postés dans les "dépôts de pompes" (place Féger, Grand Théâtre, Mairie et Place Camteloup), ils sont alertés par la Grosse Cloche, le tambour des Valet de la Ville ou le toscin des Eglises.
Vers 1830, les anciens "gardes-pompes" deviennent les "sapeurs-pompiers, à l'instar des sapeurs du Génie dont leur nouvel uniforme s'inspire. On comptait 212 hommes en 1839.
Le 22 Aôut 1845, un incendie de notoriéténationnal éclate rue Borie dans les chais de M.TASTET, se propage à onze maisons voisines, et cause la perte de Messieurs le commandant FILLEAU, le capitaine BERTEAU, le Médecin GERGERES, le Lieutenant DELAS, les Sapeurs MARCOU, LAGUYETTE et BAUDIN.
Dans un rapport de l'administration locale, il est question de pompiers salariés en 1864. L'année suivante, la municipalité décide d'ériger une Caserne Centrale.
Quelques années plus tard, les Sapeurs-Pompiers disposent de chevaux, de pompes et d'un réseau hydraulique sur la voie publique pouvant alimenter 89 "Bouches d'Eau". En 1876, le Corps est réorganisé en un bataillon de 260 Hommes dont certains cervent dès 1878, des Pompes à Vapeurs placées à bord de trois steamers utilisés pour la défense du port.
A la fin du XIXème siècle, le téléphonne remplace le télégraphe. La nouvelle Caserne Centrale rue d'Ornano (1894) et les cinq postes d'incendie répartis dans la ville, arbitrent alors 118 hommes et 25 chevaux utilisés pour tracter les trois pompes à vapeur.
Avec la grande Guerre, les auto-pompes, moto-pompe et fourgon d'incendie font leur apparition, causant le divorse d'avec les chevaux ("Javotte et Mascotte", les derniers sont vendus le 28 Mars 1918).
Durant les terribles années de la guerre (1939-1945), les incendies sont nombreux et les Soldats du Feu se distinguent plus particulièrement devant les bombardement aériens. Le corps se voie alors attribuer la Croix de Guerre avec Etoile d'Argent et la Médaille d'Argent de 1ère classe pour acte de Courage et de Dévouement.
Les 6 et 7 septembre 1966, un violent incendie ravage les Chais CALVET, cours du Médoc à BORDEAUX. Pendant l'extinction, périssent ensevelis, les sergent FLORIS, AICORRY et le caporal LEMARCHAND.
Le 4 décembre de la même année, Monsieur Jacques CHABAN-DELMAS, président de l'assemblée nationnale et mairie de BORDEAUX inaugure la caserne centrale au 56, cours du Maréchal Juin.
En 1968, 27 communes se regroupent pour former la Communauté Urbaine de Bordeaux. Les sapeurs-pompiers volontaire de St Médard en Jalle et d'Ambès appartiennent alors à la même unté qui prend la dénomination de "Corps de Mixte" (professionnels et volontaires).
1976, un system de "Gestion Electronique de Régulation de Trafic Routier Urbain défiant les embouteillages", G.E.R.T.R.U.D.E., assure fluidité optimal du tyrafic et facilite la circulation des Véhicules de Secours dans la ville.
Dès 1985, "T.R.I.C.O.I.S.E.", un system de "Traitement et de Recherche informatisé pour la coordination des Opérations d'Incendie et de Secours" se met en place au service des Sapeurs-Pompiers.
Aujourd'hui, devenus des Spécialistes de l'Urgence et des Techniciens des risques modernes, les Sapeurs-Pompiers de la Communauté Urbaine de Bordeaux, forts de plus de 1 000 hommes assurent 24H/24, la protection des personnes, des biens et de l'environnement.